La Chine clone un super chien policier

Kunxun est un chien policier chinois cloné pour le travail
Kunxun le chien policier cloné

Pour avoir un bon chien policier, il faut au moins huit mois par spécimen. Il faut identifier ses compétences et l’éduquer à les mettre en pratique. Un processus long et fastidieux

Dresser un chien est une activité longue et coûteuse

Chaque spécimen de chien a sa propre personnalité, ses caractéristiques et ses capacités. C’est pourquoi, en Chine, ils ont trouvé un moyen de raccourcir les délais de dressage et de réduire les coûts : le clonage de chiens.

D’ailleurs, la capacité des chinois à copier est bien connue. Pourquoi ne pas l’appliquer aussi aux êtres vivants ? En fait, pourquoi ne pas l’appliquer aux meilleurs chiens du coin ? La composition génétique sera la même et, par conséquent, le parcours de formation sera également prêt.

Ce n’est pas une hypothèse futuriste. Comme le rapporte China Daily, cela se produit déjà : à Kunming, capitale de la région du Yunnan, l’université locale et Beijing Sinogene Biotechnology ajoutent le petit Kunxun, un chien de deux mois cloné à partir d’un glorieux chien policier.

Les premiers résultats, disent-ils, sont « prometteurs ». Le chien a un excellent odorat (comme son donneur) et d’autres aptitudes importantes pour faire son travail de chien de police. Après l’entraînement, cela prendra encore dix mois, il sera enrôlé. Pour l’instant ça reste une expérience mais le projet est une production de masse de chiens policiers, avec une banque cellulaire pour créer de nouveaux types de chiens, de plus en plus efficaces et de plus en plus augmentés.

Bien sûr, en occident on lèvera les yeux au ciel et on émettra des réserves éthiques. Et même d’un point de vue pratique : l’animal pourrait avoir des faiblesses génétiques non encore exprimées, et mettre en péril un escadron entier. Et peut-être vaut-il mieux être prudent. Mais ce sont toutes des considérations qui ne sont pas entendues à Pékin. Ou, s’ils sont écoutées, personne ne les suit.